Avant 1994, les développeurs de sites web dépendaient des normes propriétaires fixées par les différents navigateurs (Netscape, Internet Explorer...).
Ils devaient se plier aux contraintes que cette course à la concurrence entre navigateurs engendrait, afin que les sites s'affichent à peu près correctement dans les différents navigateurs.
Depuis 1994, un organisme de standardisation, le W3C (World Wide Web Consortium) met en place des normes Web et fait campagne auprès des navigateurs afin que ces derniers respectent ces nouveaux codes et mettent ainsi fin au calvaire des développeurs et aux surcoûts engendrés.
A travers ces normes, le W3C cherche à respecter un principe d'universalité en rendant l'information accessible à tous.
Si le site est construit sur un code XHTML valide, il sera compatible avec les aides techniques (plage Braille, synthèse vocale, navigation sans souris, etc.) utilisées par un public handicapé.
Exemple de la navigation d'une page lue par une synthèse vocale.
En savoir plus sur l'accessibilité visuelle des interfaces web
L'accès à Internet ne se fait plus exclusivement via l'ordinateur.
Les utilisateurs ont de plus en plus souvent recours « aux technologies de consultation alternative », plus mobiles et plus adaptées à leurs besoins, comme les PDA, ordinateur de poche, téléphone portable compatible, etc. On parle d'interopérabilité.
Les sites web étant encore codés à l'ancienne et ne respectant pas les normes du W3C ne s'affichent pas correctement sur ces plates-formes.
Le contenu d'un site Web doit pouvoir s'afficher de la façon la plus lisible possible, indépendamment de la présentation choisie (définie par les CSS) ou du périphérique de sortie (ordinateur, PDA, téléphone mobile...)
L'utilisateur peut également choisir de désactiver certaines fonctionnalités de son navigateur (blocage de pop-up, javascript désactivé, etc.), ce qui peut gêner l'accès à certains contenus.
Il a également le contrôle sur la résolution d'affichage de son écran et la taille des caractères dont la modification risque d'influer sur la mise en page des sites.
Ces standards qui semblent une contrainte sont en réalité plus simple à mettre en oeuvre grâce à la séparation du fond (XHTML) de la forme (CSS).
Le code est plus propre et plus léger.
Un site Web sera naturellement mieux référencé par les moteurs de recherche dont les robots "lisent" les sites.